Après avoir déterminé le poste à pourvoir et révisé et mis à jour la description d’emploi, vous devez développer les critères de sélection utilisés pour étudier les candidatures et en choisir celles qui correspondent le mieux au profil recherché.
Des critères clairs et mesurables vous aideront à éviter des préjugés de la part des intervieweurs.euses et favoriseront une évaluation objective du.de la candidat.e.
Points à considérer :
L’obligation de prendre des mesures d’adaptation renvoie à l’obligation légale de l’employeur, du fournisseur de service ou du syndicat de prendre les mesures nécessaires pour éliminer les désavantages causés aux employé.e.s, actuel.le.s ou potentiel.le.s, ou aux client.e.s par une règle, une politique, une pratique, un comportement ou une barrière physique en place qui a ou pourrait avoir un effet préjudiciable sur des individus ou des groupes protégés par la Loi canadienne sur les droits de la personnelien ouvre dans un nouvel onglet ou déclarés groupes désignés par la Loi sur l’équité en matière d’emploilien ouvre dans un nouvel onglet.
L’obligation d’adaptation s’applique le plus souvent aux personnes en situation de handicap physique ou mental, mais aussi à d’autres motifs couverts par la Loi canadienne sur les droits de la personne, dont :
L’interprétation de l’obligation d’adaptation peut varier selon les autorités, d’où l’importance de vérifier auprès de la commission des droits de la personne responsable de votre province ou territoirelien ouvre dans un nouvel onglet. De plus, de récents changements à la loi ont élargi l’applicabilité de l’obligation d’adaptation.
Beaucoup de mesures d’adaptation à la disposition des employeurs génèrent peu de coûts, voire aucun. Votre organisation devra peut-être adapter des postes de travail ou acheter des dispositifs de soutien, mais ces changements peuvent être très simples. L’employé.e qui demande l’adaptation peut probablement vous donner beaucoup d’information importante en la matière et vous diriger vers des sources de financement pour l’acquisition d’outils et de technologies adaptés.
L’adaptation se poursuit à mesure que les besoins de l’employé.e et l’environnement de travail changent. C’est pourquoi il est important de maintenir des communications ouvertes avec les employé.e.s en situation de handicap et de surveiller leur situation et leurs besoins.
Ce ne sont pas toutes les personnes qui manifesteront leur besoin d’adaptation, entre autres parce qu’elles craignent être ignorées pour des promotions et parce qu’elles veulent éviter le stigmate social associé à certaines formes de handicap. Cherchez à parler à ces personnes en privé et de manière non conflictuelle afin de discuter de possibles mesures d’adaptation. Au besoin, rassurez l’employé.e en confirmant que la divulgation d’information relative à son handicap n’aura pas de conséquences négatives.
Seules les exigences professionnelles légitimes (EPL) peuvent servir de motifs justifiant le refus d’une demande d’adaptation d’un.e candidat.e.s ou d’un.e employé.e démontrant les caractéristiques personnelles protégées par la Loi canadienne sur les droits de la personne. Une EPL est une norme ou une règle qui fait partie intégrante de l’exécution des tâches associées au poste en question.
Afin de faire reconnaître une norme comme une EPL, l’employeur doit démontrer que toute mesure d’adaptation représenterait un préjudice injustifié. Lorsqu’une norme est reconnue comme une EPL, l’employeur n’a pas l’obligation de la changer pour accommoder l’employé.e.
Pour plus d’information sur l’obligation d’adaptation, veuillez contacter la Commission canadienne des droits de la personnelien ouvre dans un nouvel onglet.
Les organisations doivent réviser leurs politiques, pratiques et procédures d’embauche et de rétention dans un souci de respect des principes d’équité, de diversité et d’inclusion; et d’intersectionnalité. Cette vigilance leur permet de dégager des lacunes potentielles, des améliorations à apporter et leurs forces dans le recrutement et la rétention des membres de groupes sous-représentés et dignes d’équité, y compris les femmes, les minorités ethniques, les Autochtones, les personnes en situation de handicap et les membres de la communauté LGBTQ2S+lien ouvre dans un nouvel onglet (lesbiennes; gais; personnes bisexuelles, transgenres, queers, bispirituelles et autres).
L’équité, la diversité et l’inclusion sont des atouts pour toutes les organisations et des éléments essentiels pour assurer l’émergence de nouvelles méthodes créatives pour la prestation du travail de soins et de services communautaires ciblés. Qui plus est, dans les organisations diverses, la collaboration entre les employé.e.s favorise l’échange de connaissances et d’expériences personnelles vécues entre les gens et, par le fait même, des relations qui, collectivement, influencent la culture de l’organisation et son incidence sur la vie en société.
Il est important pour les organisations d’embrasser les différences liées non seulement à la race, à l’ethnicité, à la religion, à la culture ou au statut d’immigrante.s, mais également celles liées à la géographie, à la langue, à la politique, à l’identité et à l’expression de genre, aux croyances, à l’orientation sexuelle, au statut économique, aux habiletés, à l’âge, aux compétences et aux intérêts. En adoptant la diversité, les organisations sont en mesure :
Pour mieux comprendre les pratiques d’embauche inclusives et orienter ses propres actions, votre organisation peut procéder en deux étapes. Dans un premier temps, vous pouvez mesurer l’équité en matière d’emploi au sein de votre organisation, puis définir des cibles d’équité qui reflètent les populations servies par votre organisation et les marchés du travail dans lesquels vous évoluez.
Le Service en matière d’équité de l’Université Queen’sen anglais lien ouvre dans un nouvel onglet (en anglais) propose les variables suivantes pour mesurer l’équité dans les milieux de travail :
Les sondages anonymes sont un outil largement utilisé pour obtenir un portrait de la main-d’œuvre d’une organisation. Cependant, poser des questions sur l’ethnicité, la race, le genre et l’orientation sexuelle des employé.e.s est une démarche délicate, d’où l’importance de tenir compte des points suivants lorsque vous réalisez un tel sondage ou recensement :
Pour obtenir plus d’informations sur l’élaboration d’un sondage de déclaration volontaire, consultez la page Créer un milieu de recherche axé sur l’équité, la diversité et l’inclusion : guide des pratiques exemplaires de recrutement, d’embauche et de maintien en postelien ouvre dans un nouvel onglet.
La réalité est que nous avons besoin de cibles en matière d’équité, et de méthodes pour les atteindre, pour faire tomber les barrières systémiques discriminatoires à l’égard des groupes dignes d’équité. Établir de telles cibles n’est pas facile, car il n’existe pas un chiffre valable pour l’ensemble des organisations, de la même façon qu’il n’existe pas de chiffres « suffisamment équitables ». En pratique, votre organisation doit tenir compte des éléments propres :